De quelques travaux « bien signés » : Goya, David, Ingres, Manet…
Symbole de l’authenticité de l’œuvre d’art, la pratique de la signature s’est généralisée au XIXème siècle en même temps que l’essor du marché de l’art dont elle semble être le corollaire. À la Renaissance, elle faisait l’objet de variations inventives et très fantaisistes, cherchant à s’incorporer dans l’œuvre pour devenir éléments du récit en une confusion parfois déroutante.
L’histoire de l’art est-elle un long fleuve tranquille ?
Depuis plusieurs siècles, dans notre civilisation occidentale, semblent alterner des périodes de consensus artistiques puis de ruptures esthétiques. Autour de la Mort de Sardanapale de Delacroix, les désastres de la guerre par Goya, le Déjeuner sur l’herbe de Manet ou Fontaine de Marcel Duchamp, les spectateurs de jadis se sont déchaînés : Que penser aujourd’hui de la tête de mort en diamant de Damien Hirst ?
Édouard Manet, Le Bain ou Le Déjeuner sur l’herbe 1862 (208 × 264 cm) Musée d’Orsay, Paris.
À l’issue de l’aventureux « baiser d’Avignon » lors de l’exposition de l’œuvre de Cy Twombly à la galerie Lambert d’Avignon en 2007, nous interrogeons quelques affaires célèbres de l’histoire de l’art du XXème siècle , où l’on s’aperçoit que l’amour de l’art peut conduire à des débordements, tantôt dans un aveu de désamour et d’agression, tantôt par excès d’amour…
Au cours du XIXème vont se faire jour deux tendances artistiques :
- l’une officielle, est encline à se référer aux modèles du passé et vit sous la férule de l’Académie ;
- l’autre est composée d’artistes disparates, dont les œuvres sont refusés au Salon annuel. Ces artistes iront chercher ailleurs -souvent dans la nature- les motifs de leur inspiration et les raisons de leur engagement pictural.