L’histoire de l’art occidentale compte peu de femmes dans son histoire (Artemisia Gentileschi, Louise Élisabeth Vigée Le Brun, C.Rosalba, Rosa Bonheur, la tragique Camille Claudel…).
À travers quelques beaux portraits de ces femmes, nous découvrirons comment celles-ci ont intégré la profession d’artiste. Au XXème siècle, les femmes ont également conquis différentes strates du milieu artistique, inaugurant ainsi des évolutions notables dans le débat esthétique.
Louise Élisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait (1790).
De l’organisation du drapé au tissu qui habille, plisse, se forme et se déforme, puis au tissé qui désigne la texture, l’organicité du tissu, le touché, nous abordons un territoire complexe des arts plastiques. L’expression du drapé par le dessin est un parangon majeur de l’académisme quand la couture et les travaux d’aiguille ont été longtemps relégués au rang des arts mineurs, considérée comme un art d’agrément destiné à parfaire l’éducation des jeunes filles.
Fil secret dans la création féminine du XXème siècle
Pendant très longtemps, le métier de peintre ou sculpteur a été considéré comme « déshonorant » pour les femmes. Cependant celles-ci n’ont jamais cessé de créer, mais en utilisant bien souvent des supports et médium «dépréciés», appartenant au registre des arts décoratifs, comme le fil et l’aiguille.
On peut y voir un lien avec les créations remarquables d’artistes contemporaines comme Louise Bourgeois, Annette Messager, Niki de Saint Phalle… Et bien d’autres.
Louise Bourgeois, Maman, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa