Les arts populaires et primitifs intéressent les artistes depuis le début du XXème siècle : Klee, Kandinsky, Picasso et autres cubistes, Max Ernst et les surréalistes…
Aujourd’hui, de nombreuses artistes interviennent dans des lieux non codés comme « lieu d’art » et adoptent « l’attitude » comme forme artistique, témoignant ainsi d’une constante excentricité au sens originel du terme. Comment dès lors appréhender ces écarts au regard des arts dits populaires ?
Le street-art se développe sous de multiples formes dans les lieux publics, conservant de ses origines itinérantes (inscriptions sur les trains ou métros….) un caractère de liberté et de transgression. On passe ainsi du graffiti, au pochoir, à la projection vidéo et à la création d’affiches, sur les murs ou les trottoirs. Parfois controversé, le street-art est puissant et devient la « tribune libre » des artistes contemporains.
Banksy, Bethléem
le peintre Jean Dubuffet baptisa ainsi, en 1945, tous les ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique. Il entendait par là des marginaux, des autodidactes, mais aussi des schizophrènes. Lui-même rassembla une collection importante de ces oeuvres qui constitue le fonds du Musée de l’Art Brut à Lausanne, en Suisse. Aloïse ou Adolf Wölfli sont parmi les artistes de l’art brut qui ont acquis une grande renommée.
Wölfli, Le Irren-Anstalt Band-Hain, 1910