Contre les positions radicales du mouvement moderne – notamment la spécialisation des fonctions : vie, travail, loisirs, transports – dans la première moitié du 20ème siècle, et leur mise en pratique particulière dans la réalisation des grands ensembles après la Deuxième Guerre mondiale, l’architecture postmoderne, qui se développe à partir des années 70, s’en démarque notamment par l’abandon du fonctionnalisme et par un recours plus ou moins distancié aux formes explicites de passés multiples et différenciés ; une position qui conduit souvent à une diversité, voire à une exubérance de formes, permise par une pratique renouvelée des moyens techniques.