Le paysage a longtemps été discret dans les tableaux, s’effaçant au profit des personnages du premier plan. Sa représentation est soumise aux lois de la perspective, et l’artiste doit corriger les effets de nature en vue de produire un paysage idéalisé. Au XVIIème siècle, les hollandais vont prôner une vision plus réaliste du paysage, esthétique qui sera reprise en France par l’école de Barbizon puis les Impressionnistes. Ils iront peindre « sur le motif » en faisant de la nature le sujet principal de leur tableau.