A la Renaissance, les peintres commencent à peindre le plaisir d’être au monde, celui d’entendre, de toucher, de goûter, de sentir… Des Flandres à l’Italie, scènes mythologiques, scènes de genre et natures mortes, vont exalter la beauté du monde profane et sa porosité à l’expression d’une pure sensualité. Mais c’est en France au XVIIIème que la peinture dite « sensualiste » trouvera son acmé avec Boucher et Fragonard, et à Venise avec Tiepolo.