En 1969, l’art contemporain s’est engendré sous la forme d’une exposition qui s’intitulait : Quand les attitudes deviennent formes. Organisée à la Kunshalle de Berne par H. Szeemann, elle témoignait d’un nouvelle sensibilité des artistes présents (Beuys, Merz, Morris, Oldenbourg, Pistoletto, Serra…), engagée vers l’attitude ou le processus, et une grande liberté dans l’utilisation des matériaux.
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Quand la sculpture descend du socle
En début de siècle, la sculpture est encore définie par l’idée du monument. Dès le début du siècle, Brancusi, avec la Muse Endormie ou Le Baiser, destituera la sculpture de son socle, rendant ainsi un hommage à Rodin. Puis la radicalité des « bricolages » de Picasso, des ready-made de Marcel Duchamp, ou du fonctionnalisme russe refait surface dans les années 60-70, avec les œuvres du Minimal Art américain ou de l’Arte Povera Italien.
Biennale de Venise & documenta
Deux grands événements ponctuent le calendrier des rendez-vous de l’art contemporain : La Biennale de Venise, plus que centenaire, est la doyenne des biennales qui pullulent aujourd’hui à travers le monde, et La Documenta à Kassel, événement quinquennal au cœur de l’Allemagne, probablement le plus important au niveau mondial.
Deux artistes Fluxus : Joseph Beuys et Robert Filliou
Artiste et pédagogue, Beuys est une figure controversée mais essentielle de l’art allemand d’après-guerre. Il fréquente un temps le groupe Fluxus, dont Robert Filiou est une figure majeure en France.
Duo d’artistes : la creation à 4 mains
S’il est vrai que les doubles signatures (Dewar & Gicquel, Christo & Jeanne-Claude, Anne & Patrick Poirier, Eva & Adèle, Gilbert & Georges…) illustrent un fait patent de la création contemporaine, il serait simpliste de n’y voir là qu’un effet de la libération sexuelle des années 1960. Les productions de couples d’artistes antérieurs (Rodin & Claudel, les dadaistes Hausmann & Hoch, Les Taeuber-Arp, Les Delaunay…) permettent de dégager les transformations des pratiques au cours du XXème siècle.
Aspects de la photographie contemporaine
Aujourd’hui la photographie contemporaine n’est plus considérée comme l’instrument privilégié d’enregistrement d’une réalité objective. Déjouée par les artistes, elle se rapproche parfois de la peinture (composition, matière, thèmes…) ou bien produit une réalité factice, truquée, onirique (images fabriquées). Enfin certains artistes affirment sa fonction originelle, celle de constituer la trace d’une expérience ou d’un témoignage social.
Le concept en art, de Léonard de Vinci à Joseph Kosuth
Fin des années 60, des artistes américains ont revendiqué l’avènement d’un art conceptuel ; il s’agissait de mettre en lumière la primauté de l’idée dans la création et de lutter contre la marchandisation de l’art. En partie, ils réaffirmaient ainsi les fondements de notre art occidental depuis la Renaissance, à savoir que « L’art est une chose mentale », ainsi que l’énonçait Léonard de Vinci.
Souvenirs, souvenirs… les années 70
L’art contemporain, inconnu ou souvent mal compris, fait référence à l’art de la deuxième moitié du XXème siècle. Ce sont surtout les années 70 qui ont vu éclore une effervescence de propositions artistiques, prenant le nom -pour les formes les plus innovantes- d’installations ou de performances ; la photo, la vidéo, les nouvelles technologies, mais aussi le corps ou le paysage remplacent désormais les médiums classiques, qu’étaient la toile ou la feuille de dessin.
L’Arte Povera
Dans les années 70, des artistes italiens comme Merz, Penone, Paolini, Kounellis, Boetti… se regroupent pour imposer l’idée d’une identité internationale des cultures, non réductible à celle monopoliste, minimaliste et industrielle des USA.
A un Art riche, fondé sur l’imagination scientifique et sur les structures d’une haute technicité répond désormais un Art pauvre qui valorise la chaleur des matériaux, la mise en exergue des tensions et des énergies naturelles.
Le dessin, pratiques & perspectives contemporaines
En interrogeant les différentes voies prises aujourd’hui par le dessin, nous suivons « la ligne » dans ses multiples dialogues avec les techniques et les supports.
Il sera question tant de pratiques intimistes (dessins automatiques, gestuels, fiiguratifs…) que du dessin d’installation ou de performance, du dessin sériel et mural, des grands papiers et du dessin animé, à travers les œuvres de Andre Masson, Cy Twombly, Henri Michaux, Bernard Moninot, Daniel Dezeuze, Pierrette Bloch, Sol Lewitt, Gunter Brus, Alain Sechas, Fabien Verschaere, Jean-Francois & Petra Moriceau.