Les premières formulations théoriques du monochrome remontent sans doute à la Bible quand les Egyptiens lancés à la poursuite des Hébreux sont engloutis par la Mer Rouge… Mais la première peinture monochrome apparaît en 1917 en Russie avec le Carré blanc sur fond blanc de Malevitch et les trois Couleurs pures de Rodchenko (1921), deux gestes fondateurs.
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Lumière & Immatériel : Présence radieuse
Au tournant du 19-20ème siècle, la généalogie luministe -de Turner à Delaunay- va infléchir le sens de la couleur sur la toile vers l’idée d’un éblouissement. De la représentation de cette lumière à l’indice de sa présence réelle, vont naître quantité d’œuvres, dont une grande partie dans les églises grâce à la reviviscence de l’art du vitrail après la guerre 39-45.
Matière & Pigments : du Fauvisme au Color Field painting
Une promenade dans l’histoire de la peinture moderne, où nous aborderons la peinture par le filtre de la couleur. De Matisse à Rothko, celle-ci va gagner une autonomie toujours plus grande, jusqu’à l’exposition de sa propre intensité dans les toiles américaines des années 50.
Touches de peintures et taches de couleur, de Delacroix à Matisse
Partant de l’œuvre de Delacroix, nous examinerons la touche expressive des artistes romantiques. Après eux, les impressionnistes s’attacheront à travailler cette matière en lui imprimant une touche personnelle, qui exprimera leur personnalité artistique, ainsi Manet, Monet, Van Gogh, Cézanne.
Van Gogh, Matisse et Vlaminck : liberté de la couleur et trituration pigmentaire
Cette véritable introspection de la « matière picturale » marque la révolution accomplie depuis la Renaissance où elle n’avait cessé d’être gommée, cachée, méprisée au profit d’une surface aux glacis transparents avoisinant les effets du miroir. Au XIXème siècle, les artistes vont s’attacher au contraire, à travailler cette matière en lui imprimant une touche personnelle, jusqu’à devenir véritablement « signature de l’artiste ».
Le sexe dans l’art
Si le sexe vous intéresse, ne vous privez pas de cette conférence !
Dans l’art d’Occident, le plaisir revêt de multiples formes, volupté sensuelle ou douloureuse, plaisir parfois pervers ou jouissance tragique, superbement traité par les artistes tout au long des siècles, et selon des modalités qui semblent jusqu’à aujourd’hui, toujours inépuisables…
Le tabac, source d’inspiration pour les artistes ?
Christophe Colomb voit pour la première fois en Amérique des êtres humains s’adonner au tabac. Fascinée par ses pouvoirs, L’Europe en fera rapidement un usage immodéré ; les représentations qu’en ont laissé les artistes sont pléthoriques et permettent de suivre l’histoire des « amours et désamours » que l’on entretient avec le tabac depuis cinq siècles.
Art et sucre
Parce qu’il colle et adhère, parce qu’il est à la fois séduction et poison…
Les premières friandises apparaissent dans les natures mortes hollandaises, où le symbolisme du sucre oscille entre évocation christique et plaisir hédoniste.
Au XXème siècle, les sucreries acidulées du Pop-Art stigmatisent la société de consommation, puis révèlent aujourd’hui les dangers de l’obésité ou le drame de l’anorexie.
Les 5 sens, ou le plaisir d’être au monde
A la Renaissance, les peintres commencent à peindre le plaisir d’être au monde, celui d’entendre, de toucher, de goûter, de sentir… Des Flandres à l’Italie, scènes mythologiques, scènes de genre et natures mortes, vont exalter la beauté du monde profane et sa porosité à l’expression d’une pure sensualité. Mais c’est en France au XVIIIème que la peinture dite « sensualiste » trouvera son acmé avec Boucher et Fragonard, et à Venise avec Tiepolo.
De L’ivresse dans les Beaux-Arts
Une promenade iconographique du côté de Bacchus et des bacchanales…
En examinant les différentes formes prises par cette (re)découverte du mythe grec à la Renaissance, nous suivrons les Ménades dans l’ivresse des cortèges bachiques, leurs corps dansant exprimant à l’âge classique une vision très dialectique de l’ivresse…