Redon est d’abord un graveur, adepte des ténèbres et des lumières intérieures. Lié au mouvement symboliste, il définit sa vision comme la faculté d’éprouver des sensations qui ne sont pas nécessairement liées à un référent extérieur. Il illustrera de très nombreux recueils de poèmes. Vers la quarantaine, il aborde avec bonheur la couleur, notamment par la technique du pastel, ce qui semble correspondre à une période plus harmonieuse de sa vie.