Les taches rouges des coquelicots de Manet n’étincellent au soleil que le temps fugace d’une représentation, semblable en cela au caractère éphémére de leur vie. Elles seront l’emblème d’une esthétique à la fin du XIXème siècle : l’impressionnisme. Des années plus tard, Monet se laissera prendre à la contemplation de fleurs plus exotiques, les nymphéas. Recouvrant son étang de Giverny, elles suggéreront au maître d’autres explorations picturales, celles de la série et des formats monumentaux.