Lié par l’esprit et le cœur au mouvement démocratique de son temps, Courbet est le hérault du réalisme pictural des années 1850. Il est aussi un personnage brutal et arrogant, dont les outrances entretinrent la chronique scandaleuse, mais dont la correspondance révèle des traits subtils.
Son hostilité déclarée à l’idéalisme, lui valut d’être qualifié par Baudelaire de « massacreur de facultés ». Il va se fixer un programme de lucidité, de sincérité, reposant sur l’expérience et le bon sens, plus que les grands principes.